Le gouvernement français souhaite porter à un million le nombre de véhicules électriques vendus chaque année à l’horizon 2027. Pour accompagner cet objectif, différentes subventions ont été mises en place afin d’encourager les citoyens à passer à la mobilité électrique tout en diminuant son prix d’achat. Voyons dans le détail comment profiter de ces aides financières.
Le bonus écologique est l’une des principales aides
proposées par l’État. Cette subvention, allant jusqu’à 7 000 euros pour
les revenus modestes, permet d’alléger considérablement la facture d’une
nouvelle voiture hybride rechargeable ou électrique. Certaines
conditions de ressources s’appliquent, mais le bonus ne dépasse jamais 27 %
du prix d’achat.
La prime à la conversion vise quant à elle à remplacer un
ancien véhicule polluant par un nouveau moins émetteur de gaz à effet de serre.
D’un montant de 4 000 à 6 000 euros, elle nécessite la mise au rebut d’une
voiture classée Crit’Air 3 ou plus. Depuis 2023, son octroi est limité aux
foyers aux revenus inférieurs à 22 983 euros par an.
Les aides gouvernementales peuvent faire baisser sensiblement la facture
Crédit
photo : Image par Pixaline de Pixabay
En plus des aides d’État,
certaines collectivités locales complètent le dispositif par leurs propres
subventions. En Normandie par exemple, jusqu’à 2 000 euros supplémentaires
peuvent s’ajouter au bonus et à la prime à la conversion. Il convient de se
renseigner directement auprès de sa région, département ou commune sur d’éventuelles
aides locales.
En combinant bonus
écologique, prime à la conversion et subventions territoriales, le coût
final d’un véhicule électrique neuf peut être réduit de manière significative,
parfois jusqu’à 13 000 euros. Cela permet de rendre ces motorisations plus
accessibles et de soutenir l’objectif gouvernemental d’accélération de leur essor
sur notre territoire.
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