Le marché de la voiture d’occasion en France ne cesse de croître, avec plus de 5 millions de transactions chaque année. Toutefois, certains acheteurs sont victimes de fraudes au compteur kilométrique. Selon carVertical, une entreprise spécialisée dans les données automobiles, les fraudeurs ont accru leur efficacité.
En effet, l’écart entre le
kilométrage annoncé et la réalité a bondi de 35 000 à plus de 60 000 kilomètres
cette année. Les futurs acheteurs peuvent se protéger grâce aux rapports
fournis par carVertical, qui rassemblent les informations sur le parcours du véhicule, à partir de centaines de fichiers et de bases de données
publiques et privées, ainsi que des rapports d’experts et d’assurance. Ces
rapports sont disponibles à partir de 17,99 €.
Crédit Photo : image par emkanicepic de Pixabay
Le ministère de l’Intérieur propose
également un service gratuit appelé Histovec, qui fournit des informations sur
la plaque d’immatriculation, notamment le kilométrage, la date de mise en
circulation, les changements de propriétaire, les sinistres, la situation
administrative du véhicule, et les caractéristiques principales. Toutefois, ce
service ne couvre pas les passages chez un garagiste. Les futurs acheteurs doivent également demander les documents
pertinents, comme la carte grise, les numéros de série, et les factures
d’entretien, avant de verser de l’argent.
À noter que les arnaques relatives au
compteur
kilométrique trafiqué sont moins courantes en
Grande-Bretagne, en Allemagne, en Suisse, et au Danemark, mais plus courantes
dans des pays comme la Lituanie, la Roumanie, et la Pologne. Il faut savoir que
selon le Code pénal, en cas d’arnaque, des recours judiciaires sont disponibles
avec des sanctions sévères pour les fraudeurs.
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